n°45 — Hans Rudolf Lutz : To Lutz at things. Auteur : Olivier Lebrun, Urs Lehni et Tania Prill

Parution prévue en juin 2022
n°45 — Hans Rudolf Lutz : To Lutz at things. Auteur : Olivier Lebrun, Urs Lehni et Tania Prill
Parution prévue en juin 2022
n°03 — Une monographie : Recollected Work par Mevis & Van Deursen. Auteur : Étienne Hervy
Auteur : Étienne Hervy.
20 pages, 21 × 29,7 cm, CMJN
22 novembre 2017
ISBN : 979-10-95991-04-5
ISSN : 2558-2062
Auteur : Étienne Hervy.
20 pages, 21 × 29,7 cm, CMJN
22 novembre 2017
ISBN : 979-10-95991-04-5
ISSN : 2558-2062
En 2006, l’éditeur Artimo confie à Linda van Deursen et Armand Mevis la direction éditoriale et la conception graphique de leur propre monographie : Recollected Works. Associés à Paul Elliman pour les textes, les deux graphistes répondent par une démarche similaire à celle qui est la leur lorsqu’ils accompagnent d’autres artistes ou photographes à travers des livres dont la pertinence a largement contribué à la réputation du studio. Mevis & van Deursen proposent au lecteur de faire l’expérience de leur travail à l’œuvre plutôt que de le contenter par une restitution de travaux présentés comme œuvres en soi. Plutôt que la nostalgie d’une organisation plus ou moins formalisée de leurs projets précédents, les deux graphistes regardent leur production passée comme le matériau d’un projet autonome que sera ce livre.
Un tel choix pose directement la question de la constitution et de la transmission d’une culture propre au design graphique que ce soit à destination spécifique des designers aussi bien qu’à l’adresse d’un public plus large. Comment transmettre les enjeux et points de qualité d’une discipline elle-même dédiée à la transmission ? Il faudra avant tout reconnaître à ce champs éminemment visuel la capacité à se confronter aux apparences.
Notre étude de ce travail sera évidemment référencée par un corpus de monographies et de publications émises par des graphistes (Christophe Jacquet, Joost Grootens, M/M (Paris), Karel Martens, Experimental Jetset, Wolgang Weingart…) en même temps qu’il regardera plus largement les formes couramment adoptées pour la transmission du graphisme (expositions, conférences…). Au delà des enjeux portés et des questionnements soulevés par Recollected Works, il s’agira tout à la fois de tirer le fil du travail de Mevis & van Deursen (existe-til une continuité entre le design editorial de Why Mister, Why ? pour Geert van Kesteren ou Library Of The Museum Museum of Contemporary African Art pour Meschac Gaba et l’identité du Stedelijk Museum) et d’interroger la pertinence d’un discours spécifique au design graphique.
n°27 — Rhizomes de Londres. Archigram et images mentales de la ville. Auteure : Sonia de Puineuf
Auteure : Sonia de Puineuf
12 pages, 21 × 29,7 cm + A1 poster, CMJN
2 février 2021
ISBN: 979-10-95991-18-2
ISSN: 2558-2062
Auteure : Sonia de Puineuf
12 pages, 21 × 29,7 cm + A1 poster, CMJN
2 février 2021
ISBN: 979-10-95991-18-2
ISSN: 2558-2062
La revue Archigram (1961-1970) était déjà regardée et analysée de près par les architectes, historiens, théoriciens et critiques de l’architecture en tant que réservoir d’images et d’idées pour la pratique architecturale et urbanistique. La présente étude aborde Archigram sous un autre angle : elle essaye de l’interpréter comme un artefact réussi du design graphique en la confrontant aux réalisations de son époque et des époques inspiratrices qui relèvent du champ du graphisme, tant éditorial qu’environnemental. Elle tend à expliquer l’évolution graphique de la revue en prenant en compte les stimuli graphiques de Londres, la ville où le groupe d’architectes d’Archigram œuvrait au quotidien. L’étude veut démontrer que cette publication de prime abord déroutante par son hétérogénéité s’apparente à une cartographie exhaustive des bruissements secrets et tendances évidentes de la métropole anglaise où l’utopie futuriste de la ville dynamique prit corps d’une manière particulière. Recensant le potentiel de Londres des mythiques Sixties, la revue Archigram se présente comme une image rhizomique, miroir vivant de l’organisme urbain.
n°08 — Une résidence : Coline Sunier et Charles Mazé à la Villa Médicis. Auteur : Thierry Chancogne
Entretien avec Coline Sunier et Charles Mazé par Thierry Chancogne
20 pages, 21 × 29,7 cm + 1 poster A2 (réservé aux abonnés)
07 février 2018
ISBN : 979-10-95991-05-2
ISSN : 2558-2062
Entretien avec Coline Sunier et Charles Mazé par Thierry Chancogne
20 pages, 21 × 29,7 cm + 1 poster A2 (réservé aux abonnés)
07 février 2018
ISBN : 979-10-95991-05-2
ISSN : 2558-2062
Relevés typo-topographiques
Alors qu’elle était encore étudiante à l’ésad Valence, Coline Sunier avait, avec Grégory Ambos, frappé la première de couverture du livret associé au programme de Zak Kyes, Forms of inquiry, d’une série de fleurons prélevés dans le patrimoine graphique plus ou moins héraldique des emblèmes très locaux.
Lorsqu’elle fonde son studio avec Charles Mazé, le duo poursuit ce travail de collection qui est à la fois une des étymologies de la lecture et une des caractéristiques de l’esthétique conceptuelle de la liste des années 1970. D’abord dans la refonte de l’identité de l’ésad réalisée en 2012-2013. Ensuite, dans le travail de résidence à la Villa Médicis Come vanno le cose? consacré aux relevés, sur les murs de Rome de 1512 graffiti dessinant en creux le portrait d’un mystérieux survivant peut-être fantasmé des Brigades Rouges. Enfin dans le travail d’identité développé depuis peu pour le Centre d’art contemporain de Brétigny.
La collection des signes de pouvoir et des traces de résistance profondément inscrits dans les matières toujours politiques des lieux s’accompagne souvent d’un effort de traduction typographique qui rappelle aussi le travail de typisation des écritures personnelles de Fernand Baudin réalisé pour le catalogue du prix éponyme 2012.